mardi 17 décembre 2013

LE TERMINAL MÉTHANIER DE DUNKERQUE, SYMBOLE D'UNE EUROPE MALADE

Il y a quelques jours, des dizaines de salariés d'entreprises du dunkerquois étaient venus manifester, à l'appel de plusieurs syndicats, contre la concurrence déloyale des autres États membres de l'Union Européenne. Travailleurs sous-payés, contrats promis aux entreprises locales puis attribués à d'autres... nos compatriotes paient le prix fort de la folie des règles européennes. Cette situation est devenue totalement insupportable et les discours ne suffisent plus à contenir la colère des salariés.






Des entreprises locales trahies


Emplois, contrats pour les entreprises locales : le terminal méthanier de Loon-Plage devait redonner de l'air à Dunkerque et à ses environs, après le coup dur porté par Total à la raffinerie des Flandres. Hélas, les règles absurdes que la France doit subir depuis trop longtemps sont venus enterrer les espoirs des entreprises dunkerquoises. Aujourd'hui, l'heure est à la mobilisation et aux actions coup de poing.


Les salariés de SPIE et de Cegelec-Vinci ne décolèrent pas : les entreprises étrangères ne cessent d'obtenir les contrats relatifs à l'activité du terminal méthanier. Des Italiens ont obtenu les marchés du génie civil et s'apprêtent à obtenir celui de l'électricité. Du côté d'Europipe à Grande-Synthe, le constat est le même : alors qu'ils devaient récupérer une large partie des commandes, la quasi-totalité des tubes est finalement venue deGrèce.


Les appels d'offre européens, pas assez ciblés sur la qualité, ont entraîné une course aux prix les plus bas. Le propriétaire du terminal méthanier, Dunkerque LNG (filiale d'EDF et de Total), n'a cherché qu'à optimiser les coûts, sans tenir compte de l'impact sur l'emploi local. Les entreprises ont donc toutes les raisons de s'estimer flouées, et les citoyens avec eux : rappelons qu'EDF est détenue à 85% par l'État...


Moins d'une moitié de travailleurs Français sur le chantier


Ce n'est hélas pas tout. Au-delà du manque à gagner pour nos entreprises, le terminal méthanier est également au centre d'une polémique qui touche de plus en plus la France : celle qui concerne les travailleurs détachés. Une directive européenne permet en effet à des travailleurs étrangers de venir en France travailler tout en payant les cotisations sociales du pays d'origine, la plupart du temps nettement moins élevées. 
 

Cadres Italiens et Espagnols, techniciens Roumains, soudeurs Portugais : difficile de rivaliser face à une concurrence aussi déloyale. Sur le site du terminal méthanier, il n'y aurait ainsi que 40% de Français sur les 1200 salariés, selon le maître d’œuvre de Dunkerque LNG. Un véritable scandale quand on prend en compte les difficultés que connaît notre pays depuis plusieurs années en matière d'emploi... d'autant que les salariés en question exercent leur métier dans des conditions bien souvent honteuses (au niveau du nombre d'heures travaillées, notamment).


Cette situation inacceptable se reproduit partout en France : il y aurait à ce jour plus de 300 000 salariés sous-payés et exploités sur notre territoire. Les récentes négociations, qui devraient aboutir à un renforcement des contrôles, sont insuffisantes : ce ne sont pas simplement les abus à la règle qu'il faut combattre, mais la règle inique elle-même ! Nous ne pouvons pas accepter de voir notre modèle social se détériorer pour les seuls intérêts de quelques multinationales.


Rompre avec le cadre européen actuel devient impératif


Les solutions pour rendre la situation acceptable ne manquent pas : imposer des critères de qualité pour favoriser nos produits, faire travailler les salariés étranger aux mêmes conditions et au même tarif que les salariés Français, réserver une part de la commande publique aux entreprises Françaises... mais tout cela ne pourra se faire dans le cadre européen actuel. En effet, l'Union Européenne ne permet pas aux États de mettre en place un protectionnisme ciblé à l'encontre d'autres pays de cet espace économique.


Pour véritablement changer les choses, il faudra nécessairement rompre avec le cadre établi. C'est la raison pour laquelle Debout La République propose de dénoncer tous les traités européens actuels. L'objectif est de pouvoir, à terme, reconstruire une Europe de peuples libres et indépendants, sur des bases saines et équilibrées. En Mai 2014, les électeurs auront donc le choix : soit continuer dans cette voie sans issue, soit tout revoir, depuis le début, pour protéger notre modèle social et rendre à notre pays sa liberté d'action !

Yohann Duval

lundi 2 décembre 2013

DLR NORD SALUE LA DEFENSE DE L'ARTISANAT A VALENCIENNES


Debout La République Nord tenait à saluer la prise de position courageuse de M. Laurent Degallaix, maire de Valenciennes et vice-président de l’agglomération valenciennoise, qui s’est opposé jeudi dernier à l’installation d’un hypermarché Leclerc de 3 200 m 2 en pleine ville. Le 12 décembre prochain, il s’opposera à nouveau à l’installation de l’enseigne Auchan dans sa ville, mais le combat sera plus difficile puisque les élus de la communauté d’agglomération prévoient de voter majoritairement pour le projet. Qu’importe, M. Degallaix a prévu de défendre la même logique.
S'il a invoqué nombre de motifs techniques pour s’opposer au projet comme une situation économique encore fragile ne permettant pas de tabler sur un marché en expansion ou encore une mainmise en matière d’urbanisme sur le secteur Macarez où devait s’implanter Leclerc, la vidéo où il s’explique sur son refus est sans ambiguïté.
M. Degallaix entend bel et bien poursuivre la redynamisation économique de sa commune initiée en 2003 en protégeant ses 600 enseignes du monopole des grandes firmes comme Leclerc ou Auchan. Voilà pourquoi il n’a pas hésité à parler de « sanctuariser les commerces de centre ville. », ce qui tendrait à rééquilibrer le marché en laissant PME et grandes entreprises jouer leur rôle sans empiéter sur leurs platebandes respectives.
Cette prise de position est remarquable, car elle s’inscrit à la fois dans le refus du clientélisme et dans la défense des petites et moyennes entreprises, ce qui va plutôt à contre-courant du modèle économique actuel.
En effet, lorsque l’on sait que les 500 premières firmes contrôlent 52% du PIB mondial et que dans le Nord-Pas-de-Calais les grandes entreprises regroupent le tiers des salariés de la région avec 200 implantations, on se dit que ce genre de mesures n’est pas du luxe. Face à l’injustice fiscale envers les PME et à l’inefficacité des pouvoirs publics actuels sous pression de la puissance des monopoles et pris dans les mailles des lobbies industriels, la solution est donc locale. En attendant de retrouver un Etat fort en 2017 qui encouragerait l’innovation plutôt que la sacrosainte croissance et préserverait un savoir-faire de qualité de la concurrence libre et donc faussée imposée par l’UE, soutenons à notre échelle des gens qui ont le courage de défendre l’artisanat. 

Alice VILLAIN 

lundi 4 novembre 2013

TOUR D'HORIZON DE LA VILLE DE LOMME, EN BANLIEUE LILLOISE



Photo de droite du triptyque : Pour seulement 27 000 habitants environ, la ville de Lomme compte près de 130 associations dont les subventions représentent plus de 900 000 euros contre 14 000 euros investis dans le logement et l'habitat... (Détail du budget 2013 ici)
Un scénario qui peut rappeler les extravagances à 12 millions d'euros de Mme Aubry avec Lille 3000 dont 40% seulement avaient été financées par le privé. Christian Decocq, conseiller UMP d'opposition à Lille Métropole Communauté Urbaine avait d'ailleurs souligné à juste titre l'enjeu d'"utilisation de la politique culturelle comme outil de marketing institutionnel au service de l'image de Martine Aubry."
Autant dire que Roger Vicot, élu maire en septembre 2012 a donc respecté la coutume de son parti, le PS, qui consiste à favoriser "l'intégration sociale" avec la culture avant même de se préoccuper du minimum vital de ses concitoyens...
Quitte même à faire passer les sans-papiers avant eux comme la photographie centrale du triptyque en atteste, où l'on voit une incitation explicite à profiter des brèches du système de protection sociale français avec l'étiquette "Point d'accès aux droits". Certes, il s'agit d'une étiquette officielle, mais elle ne concerne en fait pas du tout les français qui sont pour la plupart au courant de leurs droits. On se rappelle effectivement combien le maire de Lomme avait regretté l'année dernière l'impossibilité de la construction d'un village d'insertion roms. Etant donné que 15% des lommois soient au chômage, tout cela est pour le moins indécent.
On aurait pu se dire enfin que les 2 millions d'euros investis dans l'urbanisme et les questions de cadre de vie allaient offrir aux habitants de Lomme des rues propres mais il semblerait que ça ne soit même pas le cas. Or, j'ai pu constater lors d'une visite sur le marché lommois il y a deux semaines que la photo du triptyque de gauche de désignait malheureusement pas un cas isolé.
Lomme fait partie des villes du Nord sinistrées par la désindustrialisation textile, mécanique et chimique de la seconde moitié du 20ème siècle. N'ayant pas réussi sa reconversion dans le tertiaire, il faut ajouter à la situation de la ville une position géographique enclavée qui est heureusement bien desservie par les transports en commun. Cette situation donne lieu à un grand phénomène de ségrégation sociale, terreau de la délinquance, et ce problème ne peut être résolu qu'avec le milieu associatif.
Pour redonner à leurs habitants de vraies perspectives d'avenir, il est donc urgent de rendre à nouveau des communes qui se meurt comme Lomme attractives et ainsi prospères. Or, cela passe par l'innovation dans le cadre d'un marché protégé de la concurrence déloyale, avec un investissement dans la recherche ainsi que dans la fabrication de technologies vertes, l'avenir par excellence. Nicolas Dupont-Aignan avait formulé à cet effet une proposition à l'occasion des élections présidentielles de 2012 : L'investissement d'une part des bénéfices faramineux des centrales nucléaires et autres grands groupes pétroliers dans la transition écologique. (Plus de 12 milliards d'euros pour Total en 2012)

Alice VILLAIN

lundi 14 octobre 2013

JUSTICE ET FERMETÉ

Dunkerque, rue Poincaré, un soir de Mars 2012. Quatre mineurs de 14 à 16 ans entraînent un homme de 18 ans dans une cave. Ils lui font subir pendant plusieurs heures de terribles sévices. Coups, brûlures, lacérations... la victime ressort vivante de cet enfer, mais psychologiquement détruite.




Les 4 criminels sont retrouvés. Le chef d'accusation résume à lui seul la gravité des faits reprochés : "actes de torture et de barbarie". Les agresseurs ne montrent pourtant aucune empathie au cours de leur détention. L'un des meneurs, "présentant une réelle dangerosité" agresse un policier. Il crache et insulte la victime avant la confrontation dans le bureau du juge. Un autre rédige pendant ce temps un "mandat d'arrêt de mort" à destination du survivant.

Mercredi dernier, le tribunal des enfants a rendu son verdict : la plus lourde peine se résume à 3 ans de prison, dont 18 mois avec sursis. Tous les prévenus sont ressortis libres de l'audience. Affaire classée. À la lecture de cette histoire, qui peut encore considérer qu'il n'y a rien à redire sur le fonctionnement de la justice de notre pays ?

Il ne s'agit là que d'un "fait divers" comme il en existe des dizaines. Chaque jour, des criminels potentiellement dangereux sont condamnés à des peines dérisoires, quand ils ne sont pas tout simplement relâchés. Chaque jour, nos concitoyens excédés se demandent pourquoi l'État ne remplit plus son rôle le plus élémentaire, celui de protéger la population.

Cette situation n'est plus tenable. Depuis des années, Debout La République se bat pour mettre un terme au laxisme ambiant et pour modifier des lois inadaptées à la réalité d'aujourd'hui. L'âge ne peut être un prétexte pour échapper à une condamnation juste dans des cas aussi graves. Et quand un juge condamne à de la prison ferme, il doit y avoir exécution de la peine.

Les solutions existent pour rendre à l'État sa nécessaire autorité : construction de nouvelles places de prison, fin des remises de peines automatiques, renforcement des peines planchers pour les récidivistes, véritable perpétuité pour les criminels les plus dangereux... en Février dernier, Nicolas Dupont-Aignan avait d'ailleurs remis au ministère de la justice un rapport détaillant nos solutions pour rendre aux Français un système judiciare ferme mais juste.

Sans cette réforme majeure, la France se condamne à l'impuissance. Elle se condamne également à voir une population ulcérée se radicaliser, au point de se faire justice elle-même. Aucun républicain digne de ce nom ne peut accepter de voir l'État démissionner. Il faut changer de cap, et vite !

Yohann Duval

mardi 8 octobre 2013

LA FRAUDE FISCALE COMMANDITEE PAR UNE UE VENDUE AUX MULTINATIONALES ET AUX ACTIONNAIRES : STOP !

Le 2 octobre dernier, est parut le nouveau livre de Nicolas Dupont-Aignan intitulé « Les voleurs de la
république ». Cet ouvrage est le produit d’une investigation entreprise depuis près d’un an aux côtés du député du Nord Front de Gauche Alain Boquet. Elle avait pour but de dénoncer l’hérésie de la fraude fiscale en France, qui se chiffre à près de 60 milliards par an, c'est-à-dire dix fois le montant du déficit des retraites et 10% du PIB alors même qu’en parallèle un nouvel allongement de la durée de cotisation vient d’être mis place par le gouvernement et que le matraquage fiscal se poursuit avec des taxes sur tout et n’importe quoi.
Ce pillage organisé est dû en grande partie à trois démissions de l’Etat au profit d’une Europe toujours plus libérale.
D’abord, la première conséquence de l’abolition des frontières en Europe, qui laisse libre cours aux nomades du mondialisme que vénère Jacques Attali d’établir le siège de leurs multinationales dans des pays à 3% d’impôts sur les sociétés comme l’Irlande tout en continuant à s’engraisser sur le dos des peuples européens avec des marges faramineuses.
Deuxième conséquence de l’abolition des frontières en Europe, le fameux carrousel de la TVA, avec son remboursement déclaratif ou déductif sur des marchandises qui non seulement n’ont peut-être jamais existées, mais qui est proportionnel au nombre des pays européens.
Et enfin, dans un élan de solidarité, il semblerait que la France ait mis un point d’honneur à ne pas discriminer les businessmen, politiques et autres personnes du showbiz. Notre pays a opéré un verrouillage pur et simple de l’information sur les comptes de ses citoyens dont pas mal comme on le sait sont domiciliés dans des paradis fiscaux. Verrouillage également qui consiste à attribuer exclusivement la prérogative d’ouverture d’enquête pour fraude fiscale au ministère du budget : Autant dire que M. Cahuzac était juge et partie de ses pratiques !
Des solutions ? Avec son acolyte, Nicolas Dupont-Aignan en propose, et elles sont simples. La preuve, elles sont appliquées un peu partout dans le monde. Il s’agirait par exemples de remettre un système de douanier digne de ce nom aux frontières recensant les flux de circulation des marchandises afin que l’Etat puisse vérifier la validité des déclarations faites et de permettre à l’Etat de se procurer les listings des institutions financières avec lesquelles ses citoyens sont en relation.
Oui, des solutions en matière de justice fiscale existent, et il semblerait qu’en matière de bon sens politique, ce soit aussi le cas. En effet, le fait que M. Bocquet ait mis son étiquette de côté pour mener bataille aux côtés de Nicolas Dupont-Aignan prouve non seulement que nous allons bien vers une recomposition de la vie politique française qui opposera désormais les défenseurs du bien commun contre ceux du mondialisme débridé, mais que cette bataille, c’est bien Debout La République qui a vocation à en être le fer de lance en rassemblant des bonnes volontés venues de tous les horizons. Alors, que tous les nordistes qui considèrent qu’un peuple puisse faire régner la justice sociale sur son lieu de vie sans demander son avis à Viviane Reding fassent comme Alain Bocquet : Qu’ils nous rejoignent !

Alice VILLAIN

vendredi 27 septembre 2013

LA TRANSITION ECOLOGIQUE N'EST PAS ASPHYXIER LES CONTRIBUABLES DE TAXES, C'EST LA RELOCALISATION DE L'EMPLOI



Jeudi dernier, c’est M. Ayrault qui s’est rendu à Arras, dans la région Nord-Pas de Calais pour nous parler de transition énergétique. Voyant les municipales arriver à grand pas et dans une période d’extrême tension avec EELV dont le leader lui avait posé un ultimatum, le gouvernement a décidé de miser sur un projet d’économie d’énergie dans l’habitat pour reconquérir une région où le FN progresse à vue d’œil.
Concrètement, il s’agissait d’inaugurer l’un des 450 points d’information qui ont été mis en place à l’occasion de cette initiative du gouvernement. Des rénovations plus respectueuses de l’environnement devraient donc être prises en charge jusqu’à 80% par l’État voire 100% avec les collectivités locales pour les ménages. Pour les autres, un crédit d’impôt ou un prêt à taux zéro seraient accordés. L’objectif est fixé à 500 000 rénovations d’ici 2017.
D’abord, force est de constater qu’aucune modalité restrictive n’apparaît dans cette initiative du gouvernement. Pourtant, chacun est conscient de la farce que représentent les écoquartiers : des HLM repeints en vert où l’on s’est contenté d’installer des bouches d’aération et de faire appel à un paysagiste pour disséminer quelques arbres donnant l’impression qu’il y fait meilleur vivre.
Un tel flou est d’autant plus inacceptable que le gouvernement vient de statuer sur le maintien d'une énième taxe qui sera repeinte en vert afin d'«encourager les comportements vertueux sur le plan environnemental». Autant dire que le paradoxe est des plus ahurissants : le contribuable assurera une meilleure prospérité de son pays en continuant de creuser le trou abyssal de sa dette ! Car, comme chacun le sait, continuer de faire ainsi les poches au contribuable français, c'est autant moins de pouvoir d'achat donc d'argent investi dans la production de richesses.
Mais, peut-être que si la commission européenne n’avait pas décidé d'ouvrir le marché des panneaux solaires à la Chine en août dernier en optant pour des droits de douane dérisoires sur des quotas qui le sont tout autant, la donne aurait déjà changée, du moins quant à la transition écologique ?
Comme si l’Allemagne avait attendu le feu vert de l’Union Européenne pour être à la pointe de l’innovation technologique en matière d’isolation d’habitat ou de maraîchage biologique…
A Debout La République, nous ne cessons de le dire : Il est temps que la France cesse d’être mise sous perfusion par une Union Européenne de plus en plus dictatoriale et achetée par les lobbys et reprenne sa souveraineté pour relocaliser l’emploi et ainsi être à même de se donner les moyens d’une vraie politique de santé publique. Ce projet serait d'autant plus de bon sens qu'il favoriserait les circuits-courts.

Alice VILLAIN

lundi 9 septembre 2013

FRANCOIS HOLLANDE AURAIT BESOIN DE QUELQUES COURS DE BON-SENS

La semaine dernière, François Hollande se rendait dans une école de Denain dans le Nord, ville frappée par la désindustrialisation textile des années 80, faisant d’elle la plus pauvre de France avec un taux de chômage atteignant officiellement près de 20%.
Cette visite n’avait rien d’une visite de courtoisie : Hollande, entouré de trois de ses ministres, est en fait venu promouvoir sa nouvelle réforme pour lutter contre les inégalités et le décrochage scolaire. Pour ce faire, il est question de raccourcir de 3 heures par semaines les jours de classe afin de les reporter le mercredi matin pour des activités périéducatives. Si 4000 communes seulement ont décidé de sauter le pas, 250 millions d’euros au total devraient être débloqués pour l‘ensemble des villes de France dans un futur proche. Autre mesure, la création de 6 700 postes d’enseignants supplémentaires.
Cette opération de communication qui n’est pas anodine compte tenu des élections municipales qui approchent, s’inscrit dans le même registre que celle qu’avait entreprise Jean-Marc Ayrault le 12 août dernier en accueillant des enfants de milieux défavorisés à Matignon.
En instrumentalisant la jeunesse de France, elle vise à redonner foi en l’avenir à l’opinion publique. Sauf que la hausse de 11% des actes de violence chez les mineurs lors de la dernière décennie démontre que la jeunesse est en perdition. Et pour cause, dans un pays ayant perdu 3 millions d’emplois en dix ans et qui accueille en plus de cela près de 200 000 étrangers chaque année, quel apprentissage de la citoyenneté et quelles perspectives d’avenir lui donner ?
Plutôt que de donner à l’Etat la prérogative d’éduquer sa jeunesse à défaut de l’instruire, François Hollande ferait mieux de lui redonner sa souveraineté. C’est comme cela que la France pourra à nouveau se prémunir du dumping social et écologique et relocaliser la production. C’est avec un franc retour à l’emploi que des familles auront à nouveau un pouvoir d’achat décent et que la démocratisation de la culture s’opérera. Si nous voulons que la jeunesse acquiert assez de savoirs pour être en mesure d’innover demain, cela passe effectivement par une lutte contre les inégalités et l’oisiveté, terreau de la délinquance. Or, soyons réalistes, celle-ci ne s’amorcera pas avec des bouts de ficelle et sans une certaine sérénité économique.

Alice VILLAIN

Ci-dessus : une photo proche de celle retirée par l'AFP, prise par Reuters.

mercredi 4 septembre 2013

LIQUIDATION DE VG GOOSSENS A MARQ-EN-BAROEUL : ENIEME CONSEQUENCE DE LA LOI DE LA JUNGLE EUROPENNE


Avec ce qui arrive aux salariés de VG Goossens, filiale du groupe belge Van Genechten qui produit des emballages imprimés en carton à Marq-En-Baroeul, autant dire que le traité de Lisbonne a encore frappé.
La structure, qui a mystérieusement divisé son chiffre d'affaire par deux en l'espace de deux ans s'est retrouvée en redressement judiciaire.
En cause, non pas le travail de ses 127 salariés qui jusqu'au bout se sont battus pour trouver un repreneur à la structure mais un ensemble de règles mises en place un certain 15 avril 2008 interdisant toute aide accordée par Etats qui fausseraient la "concurrence en favorisant certaine entreprise ou certaine production" (article 107)
Si le groupe délocalise en Pologne, c'est en fait par commodité : la majorité de ses clients ayant sauté le pas depuis longtemps, il sera bien plus pratique de livrer les commandes déjà emballées en partance de l'est. Déjà bien des ravages en l'espace de quelques années.
Pratique, mais aussi bien plus intéressant financièrement. En effet, pourquoi la Pologne ? Tout simplement parce qu'il s'agit d'un pays européen où des mesures de patriotisme économique ne peuvent désormais plus être appliquées depuis 2008, ce qui implique que n'importe quelle structure soit susceptible d'y implanter sa production. Mais si le groupe belge a décidé de délocaliser, c'est aussi évidemment pour les bénéfices monstrueux qu'il compte réaliser avec le dumping social et écologique. Et pour cause, la Pologne, avec le Royaume-Uni, est le seul pays qu'on a dispensé de "charte des droits fondamentaux" lors de la ratification du traité de Lisbonne en 2008. Les conditions de travail de la main-d’œuvre transférée progressivement en Pologne ces dernières années seront donc à la mesure de son travail à bas coût.
De quoi ridiculiser les droit-de-l'hommistes du PS ou d'Europe Écologie ayant voté de concert le traité de Lisbonne, sachant qu'il n'est en plus qu'une pâle copie du Traité Constitutionnel Européen que les français avaient rejeté par référendum en 2005.
Ce scénario est hélas devenu d'une banalité affligeante car les salariés de VG Goossens ne sont qu'un rouage de la grande machine Union Européenne qui, au nom du progrès nous impose une libre-circulation des biens, des capitaux et des personnes qui profite toujours aux mêmes. Il est plus que l’État reprenne le pouvoir de protéger les salariés français des fluctuations du marché en taxant les produits importés et en attribuant des malus aux structures qui méprisent le principe premier de solidarité nationale.

Alice VILLAIN

Le mardi 3 septembre, avec Clément LAKHLIFI, mon adjoint à la délégation jeunes pour le Nord, nous sommes partis à la rencontre de quelques salariés de la boîte Goossens pour les soutenir mais aussi leur dire que des solutions concrètes existent. 

Le lendemain matin, nous aidions ces mêmes salariés à sensibiliser les gens à leur cause : faire valoir leurs droits.

dimanche 11 août 2013

LA CARAVANE DLR A TRAVERSE LE NORD

Après deux journées particulièrement intenses, 8 étapes (Cambrai, Maubeuge, Valenciennes, Douai, Lille, Armentières, Hazebrouck, Dunkerque) et plusieurs centaines de kilomètres parcourus, la caravane DLR a quitté le Nord.

Ce passage dans notre département aura été remarqué : l'accueil des nordistes a été chaleureux et bienveillant. D'abord intrigués par les couleurs de notre véhicule, les passants ont très souvent été intéressés par nos idées.

Cette opération aura permis à notre mouvement de faire davantage connaître son projet patriote et républicain en vue des élections européennes de 2014. Un projet de rupture radicale avec cette Union Européenne et ses soutiens (UMP et PS en tête), qui ne se satisfait pas pour autant des mesures simplistes proposées par les partis contestataires !

Voir le reportage de Grand Lille TV : http://www.youtube.com/watch?v=5pnyRdQ89vo



À Armentières


À Cambrai


À Lille


À Douai


À Maubeuge


À Hazebrouck

    lundi 10 juin 2013

    "NOUS ALLONS RESSUSCITER POLITIQUEMENT CETTE IDEE ETERNELLE DE PATRIOTISME"

    C'était pas plus tard qu'il y a une semaine en Haute-Normandie. Nous étions réunis pour soutenir la liste menée par Brigitte Brière pour le Nord-ouest en vue des élections européennes de 2014. Entre débats, grillades, nature et temps ensoleillé, ce fut une journée enrichissante et conviviale. L'occasion de se rencontrer pour que la France libre que nous voulons soit bâtie sur du solide : une cohésion des patriotes qui demain redeviendra cohésion nationale, celle-ci s'étiolant chaque jour davantage dans l'indivualisme ambiant ainsi que la perte de valeurs et de codes communs, ciments de la citoyenneté.
    Car il s'agit d'un projet ambitieux que nous portons là : Pas celui du chauvinisme qui divise ni d'une fureur se revendiquant de Robespierre, celui du patriotisme tranquille. Celui d'un Etat ayant retrouvé assez foi en la France pour dire "non" dans une saine colère à ce qui s'oppose à l'intérêt de son propre peuple. Pour cela, il est donc bien question de reconstruire une République qui soit armée pour relever les défis toujours plus nombreux et complexes de demain, tant sur le plan économique avec la globalisation que de l'innovation écologique, qui en est la conséquence légitime. Ces armes de choc, les voici : S'extraire d'une mise sous tutelle programmée par une Europe des lobbyistes et des marchés financiers, refuser la dérégulation folle de nos frontières pour protéger nos emplois et favoriser les circuits courts et enfin stopper les appels d'air à une immigration massive générant toujours plus de dumping social et de communautarisme.

    En clair, vous pouvez compter sur Debout La République pour porter un message d'espoir pour la France, mais aussi pour tous les peuples européens, qui consiste à avoir l'humilité de reconnaître l'échec du fédéralisme tout en proposant avec force l'alternative pragmatique et humaniste d'une Europe des coopérations entre nations respectueuse de chacune de leurs particularités historiques et conjoncturelles. En voici la preuve en images : 
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    Du beau monde avait fait le déplacement !
    (Une dizaine de maires ainsi qu'un professeur à la Sorbonne)
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    La fédération du Nord, naturellement de la partie !

    Alice VILLAIN

    dimanche 2 juin 2013

    LE SENIMENT D'IMPUNITE, ENGRAIS DE LA DELINQUANCE

    L’évasion spectaculaire de Rédoine Faïd de la maison d’arrêt de Sequedin à Lille n’est ni plus ni moins qu’une énième conséquence du gaucho-laxisme qui s’opère en France depuis trente ans.
    En effet, bon nombre de conditions étaient réunies pour que Rédoine Faïd, pourtant dangereux de notoriété publique de par ses antécédents judiciaires, puisse commettre l’acte de prendre en otage quatre officiers de police et d’user d’explosifs dans l’enceinte d’un pénitencier.
    Premièrement, il est judicieux de signaler que l’établissement de Sequedin n’est pas particulièrement adapté aux figures du grand banditisme telles que Rédoine Faïd. En effet, comment expliquer par exemple que sa capacité d’accueil soit passée de 638 à 1051 places alors même qu’il n’y a pas eu d’extension de sa superficie ? Les cellules étant surchargées, on est en droit de parler d’un tour de passe-passe qui consiste à jouer avec les chiffres pour contourner les amendes de la cour européenne des droits de l’homme.
    A côté de cela, notons que Rédoine Faïd était dans le quartier commun, en « détention commune », ce qui signifie qu'il était dans une branche du bâtiment qui ne présente pas en termes de sécurité des mesures particulières. Cela implique qu’il fut plus qu’aisé pour Rédoine Faïd de se procurer le matériel nécessaire à son évasion. Ajoutons à cela le fait que l’intéressé était réputé « remarquablement intelligent », puisqu’il avait déjà fait l’objet d’une condamnation en 1999 et en 2010 et on peut considérer que ses conditions de détentions relevaient de la folie.
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    Cette folie, c’est celle d’une politique laxiste menée depuis maintenant trente ans par l'UMP et le PS, qui tour à tour, en lançant des signaux de justice coulante avec la délinquance, alimentent le sentiment d’impunité. Il n’y a qu’à prendre l’exemple de la loi pénitentiaire de 2009 qui a consisté sous Nicolas Sarkozy à suspendre le principe de fouille systématique des détenus ou encore la suppression des peines planchers mise en place par Christiane Taubira. L’idéologie qui consiste à s‘opposer au « tout-répressif » part peut-être d’une bonne intention, car n’oublions pas que la délinquance n’est que le symptôme d’un mal enraciné dans une société. C’est donc bien ce mal qu’il s’agit de combattre, non des hommes, que la peine la plus lourde ne rendra pas meilleurs. Seulement à l’inverse, cette idéologie d’une pseudo modernité, d’un pseudo progressisme oublie que ne pas mettre de freins à la violence des hommes, c’est entretenir le mal qu’elle génère. Il est donc davantage question de s’interroger sur l’efficacité de ces « freins », en l’occurrence la prison, plutôt que de nier cette réalité. Or, si l’on creuse un peu, on s’apercevra que bien des méthodes peuvent être appliquées pour que l’intelligence d’un Rédoine Faïd soit utile à la société, à commencer par la destruction des barres de béton dans lesquelles il a habité, comme un rempart entre la ville du vivre-ensemble et les banlieues du chômage et de la misère culturelle, terreau du communautarisme et du culte de la violence.

    Alice VILLAIN

    samedi 18 mai 2013

    PIERRE DUBOIS, OU COMMENT LE PS PROSPERE SUR LA MISERE HUMAINE

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    C'est de notoriété publique : Roubaix peut aisément être considérée comme la zone la plus sensible du département du Nord. Pour comprendre les fondements de ce constat, il faut remonter une quinzaine d'années en arrière, avec la fameuse affaire du gang de Roubaix : Lionel Dumont et Christophe Caze s'enrôlent pour libérer leurs "frères" bosniaques de l'emprise serbe. Récemment convertis à l'Islam radical, ils ont répondu à l'appel des djihadistes à faire front à ce qui était en fait une énième manipulation des puissances américaines en vue de détourner un de leurs pions de la Russie en semant le trouble en Bosnie. A leur retour, fascinés par le grand péril terroriste, ils firent régner la psychose à Roubaix avec diverses tentatives de braquage ainsi que des attaques de policiers au lance-roquette. Cet amateurisme aurait pu être risible s'il n'avait pas été symptomatique d'un mal enraciné : une recrudescence de l'islamisme. En effet, il suffit de se rappeler l'affaire du Quick hallal de 2010 ou encore les propos récents du trésorier de la mosquée de Roubaix quant à sa vision de l'application de la charia en France pour s'apercevoir que Roubaix est sur la mauvaise pente.
    Et pour cause, le phénomène de ghéttoïsation ayant fait de cette ville le Chicago local au cours des trente dernières décennies ; les primo-arrivants, d'origine maghrébine pour la plupart, ont pu s'installer massivement grâce à une structure d'accueil des plus généreuses dirons-nous, faisant ainsi fuir les populations européennes. Les recensements catégoriels étant prohibés, il est impossible d'établir dans ce contexte des statistiques exhaustives donc fiables mais les "regards" expérimentés des gens de terrain, à l'appui de la configuration des quartiers riches, pauvres et intermédiaires, laissent supposer que les Maghrébins (au sens "ethnique" du terme) pourraient représenter au moins 50% des roubaignots.
    Ajoutez à cette concentration ethnique le désoeuvrement économique d'une ville dont les dirigeants n'ont pas su innover après l'effondrement du textile de l'empire Jean Prouvost en 1980, et vous obtiendrez une recrudescence du communautarisme faisant de Roubaix une zone de non-droit. En effet, dans le chaos culturel et social, autant dire que les lois en vigueur ne sont plus celles d'une République une et indivisible, mais celles de la débrouillardise, de la délinquance et de la violence.

    Et cela ne risquera certainement pas de changer si Pierre Dubois rempile pour un second mandat ! En effet, l'actuel maire PS fait du clientélisme son cheval de bataille pour 2014. Dans le dernier article de son blog, sentant le vent tourner quant à la politique d'austérité menée par son président, il va jusqu'à défendre le droit de vote des étrangers et ce, à partir de 16 ans !
    Quoi de plus naturel, quand les classes moyennes se sont détournées de vous et qu'on est à la tête d'une commune où le regroupement familial se pratique à une échelle industrielle ?
    C'est que Pierre Dubois, en bon socialiste de la première heure, sait s'adapter : l'hérésie multiculturelle rapporte bien plus gros que de répondre aux préoccupations économiques de ses concitoyens et d'oeuvrer à rétablir de l'ordre et de la cohésion sociale au sein de leur vie en communauté !
    Ce qui d'ailleurs en dit long sur le point de non-retour démographique que la ville de Roubaix est en train de franchir...

    Alice VILLAIN

    jeudi 9 mai 2013

    "JOURNEE DE L'EUROPE" : LA PROPAGANDE EUROPEISTE... A NOS FRAIS

    Jeudi 9 Mai, c’est la «journée de l’Europe», nous dit-on. L’occasion rêvée pour tous les européistes de réciter leur catéchisme sur «l’Europe de la paix» qui nous «protège». Cette Europe à laquelle les peuples, qui s’en écartent de plus en plus, ne comprennent décidément rien. Heureusement que nos «élites» sont là pour nous montrer la voie ! Pour ces braves gens, louer les bienfaits de l’UE, cela n’a littéralement pas de prix.


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    Prenez Patrick Kanner, le président socialiste du conseil général du Nord. Il vient de nous envoyer le dernier numéro de son magazine maison, intitulé sobrement «Nord, le département». Pour l’édition du mois de Mai, la couverture nous présente un homme arborant fièrement un t-shirt aux couleurs de l’UE, sous une chemise blanche à la BHL. À ses côtés, un titre choc : «l’Europe booste le Nord».

    Dans son éditorial, le président du CG du Nord nous invite à «célébrer l’Europe, ses réalisations, ses symboles». Il y affirme même que «l’Union Européenne, comme vous le lirez, fait beaucoup pour le Nord». Magnifique ! Pour un peu, nous serions prêts à chanter l’hymne à la joie, à genoux devant une statue de Jean Monnet.

    Sauf que notre doux rêveur ne semble lui-même pas croire à ce qu’il raconte. Il admet que «le contexte, pourtant, ne pourrait pas s’y prêter» et que «certaines décisions peuvent paraître parfois distantes des réalités». Le taux de chômage record dans la zone euro, la jeunesse sacrifiée, lamontée des tensions entre nations ou encore la mise au pas des États par des traités toujours plus intrusifs et contraignants auraient donc pu franchir les murs épais de la tour d’ivoire dans laquelle Patrick Kanner s'est réfugié ?

    Le dossier sur les aides de l’Europe vaut lui aussi le détour : nous y apprenons que l’Europe nous trouve du travail, qu’elle finance nos collèges, qu’elle rend le Nord «fort et dynamique», et que les nordistes ont «besoin de ses financements». Le lecteur ne peut qu’en conclure que sans l’UE, nous serions totalement désemparés. Mais il peut aussi se poser une question : d’où viennent ces fameux financements dont l’UE nous abreuve si généreusement ?

    À cette interrogation, il n’obtiendra pas de réponse, tout simplement car l’utilité de l’UE serait sérieusement remise en cause si le document abordait ce point précis. En effet, les subventions de l’UE ne tombent pas du ciel : elles viennent du budget de l’UE. Et le budget de l’UE est lui-même abondé par les États membres : la France verse ainsi aux alentours de 20 milliards d’euros chaque année. Combien reçoit-elle de fonds pour financer des projets, tels que ceux mentionnés plus haut ? Environ 13 milliards. En d’autres termes, nous sommes perdants à hauteur de 7 milliards d’euros. Tous les ans.

    Prenons une image, pour rendre les choses plus parlantes. Vous avez un «ami», que nous appellerons José Manuel (ou Herman, peu importe). Il est le dirigeant de l’association des voisins du quartier (sans que vous ne l’ayiez jamais élu, mais c’est un autre problème). Pour faire partie de son association et l'aider à financer les projets qu’elle soutient, vous lui donnez 20 euros chaque jour. C’est cher, mais vous recevez, en contrepartie, 13 euros de sa part.

    Attention, cependant : vous ne pouvez pas utiliser cette somme à votre guise ! À chaque fois que vous décidez d'utiliser 1 centime de cette cagnotte, vous devez obligatoirement mentionner que ce projet est «financé par l'association des voisins de quartier» et apposer son emblème sur tous les documents s'y rapportant. Avouez que c’est assez contraignant, et pas très rentable : ne préféreriez-vous pas financer directement vos propres projets, sans passer par l’association, utiliser la totalité des 20 euros et, de cette façon, éviter de rétribuer grassement un «ami» dont le seul objectif semble être d’abuser de votre crédulité ?

    La France étant un contributeur net (comme l’Allemagne, et d’autres), lorsque vous voyez un collège «financé par l’Union Européenne» (0169:FR:PDF" target="_blank">mention obligatoire au titre du règlement 1828/2006 de la commission européenne), vous avez en réalité devant vos yeux un bâtiment construit avec l’argent de la France, c'est à dire votre argent. Celui de vos impôts. L’UE n’est pas un mécène, c’est tout au plus un intermédiaire… peu scrupuleux, qui plus est, puisqu’il n’hésite pas à se servir largement au passage et à vous utiliser pour faire gratuitement sa publicité.

    Vient alors une autre question : compte tenu des milliers d’exemplaires imprimés, de la quantité de papier utilisée et des dizaines de personnes requises pour les distribuer, combien nous coûte la propagande eurobéate de Patrick Kanner ?

    Yohann Duval

    samedi 4 mai 2013

    LE SCANDALE DALONGEVILLE, SYMPTOME D'UNE EXEMPLARITE BAFOUEE DANS LES PLUS HAUTES SPHERES POLITIQUES

    Nous nous souvenons de la façon dont s'était terminé, ou plutôt écourté le mandat de M. Gérard Dalongeville à la tête de la mairie d'Hénin-Beaumont. Il avait été condamné pour faux, usage de faux, détournements de fonds, fausses factures, favoritisme, et cette liste n'est pas exhaustive.
    Si tout cela a été possible, c'est qu'autour de Gérard Dalongeville gravitaient des personnalités taiseuses de ses pratiques comme Marie-Noëlle Liennemann, ancienne ministre PS, des chefs d'entreprise qui en profitaient ou même des individus fichés au grand banditisme. Et la légitimité de cette accusation ne fait d'autant pas de doute que les magistrats de la chambre régionale de la cour des comptes avaient pointé que l'ancien maire "Divers gauche" n'aurait pas pu mener son train de vie avec ses seules indemnités.
    En parallèle, on saisit la raison pour laquelle la plus grande fédération du Parti Socialiste soit la fédération du Nord-Pas-de-Calais : en effet, celle-ci fut abondamment alimentée par des financements occultes maquillés en dons de militants. Pour preuve, des déplacements auraient été effectués à plusieurs reprises au Luxembourg par Claude Chopin, premier adjoint au maire de 2001 à 2008 à des fins de blanchiment d'argent.
    Après avoir publié Rose mafia l'année dernière, voilà que Gérard Dalongeville réitère avec PS je t'aime Moi non plus pour répondre de ces pratiques mafieuses : celles-ci n'auraient visé qu'à servir noblement la cause socialiste et seraient donc à mettre sur le compte d'un simple manque de lucidité. Il va même jusqu'à solliciter le témoignage de François Hollande à son procès qui aura lieu le 27 mai prochain pour créditer sa démarche : le président de la République ne pouvait ignorer ce jeu de dupes, sachant qu'il était à l'époque secrétaire du Parti Socialiste et qu'il s'était rendu début 2008 à Hénin-Beaumont pour soutenir sa liste. 
    Cette victimisation ne peut apparaître que comme une pathétique manoeuvre en vue des élections municipales de 2014, puisque Gérard Dalongeville avait été exclu du Parti Socialiste en 2000 : il avait par conséquent la possibilité d'exercer ses fonctions en toute indépendance. Outre le manque d'intégrité et de bonne foi de ce personnage sulfureux, on peut considérer que la moralisation de la vie politique devrait dans un premier temps s'appliquer à notre propre président de la République qui y a fait la sourde oreille des mois durant avant que l'affaire n'éclate en avril 2009. 
    Après les scandales Woerth et Cahuzac, une occasion supplémentaire de rappeler qu'une moralisation de la vie politique ne pourra être effectuée par des gens qui sont à la fois juges et parties. On est donc en droit de se dire que François Hollande a persévéré en pratique comme en théorie dans la malhonnêteté en excluant de ce débat concernant pourtant la base de l'intérêt public des puissances politiques ne formant pas de groupes au sein de l'assemblée nationale. Il est urgent que l'objectivité s'y invite en y établissant la proportionnelle intégrale rompant le monopole des "élites" qui ne prêchent pas pour leurs paroisses, mais pour leurs intérêts personnels.

    Alice VILLAIN

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    dimanche 21 avril 2013

    CHOMAGE EN HAUSSE : UN TRISTE RECORD POUR LE NORD-PAS DE CALAIS

    Mois après mois, les chiffres du chômage n'en finissent pas de nous consterner. Après ce 22ème mois de hausse ininterrompue, le nombre de Français activement à la recherche d'un emploi s'élève désormais à près de 5 millions. Une véritable catastrophe.


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    Il y a quelques semaines, Eurostat nous apprenait également que le taux de chômage approchait les 12% dans la zone euro. Du jamais vu. La preuve éclatante que l'austérité généralisée en Europe n'a aucun sens et qu'elle plonge le continent dans la misère.


    Obéissant docilement aux injonctions de Bruxelles, la France n'échappe pas à ce phénomène. En dépit des annonces et des beaux discours du président de la République, la situation ne s'améliore pas.

    Plus qu'ailleurs, notre région subit durement les effets du manque de bon sens économique de nos dirigeants. Les délocalisations et les fermetures d'entreprises s'y multiplient et assombrissent les perspectives d'avenir de notre jeunesse.

    Il faut en effet souligner que c'est dans le Nord-Pas-de-Calais que la part des jeunes de moins de 25 ans parmi les demandeurs d’emploi est la plus élevée. 21%... une génération perdue !

    Cette situation est tragique mais il ne s'agit pas d'un phénomène naturel contre lequel nous ne pouvons pas lutter : le chômage a des causes. Les dogmes de l'euro surévalué, du libre-échange déloyal et de l'austérité sont les responsables directs du marasme actuel.

    D'un côté, l'ouverture totale de nos frontières nous met en concurrence déloyale avec des pays qui ne respectent aucune norme sociale ou environnementale, ce qui encourage les délocalisations. De l'autre, les socialistes – comme l'UMP avant eux – enchaînent les hausses d'impôts et les coupes sombres pour tenter de sauver une monnaie unique mal conçue, surévaluée et totalement inadaptée à notre économie.

    Les partis qui dirigent la France depuis des décennies ont totalement échoué. Passons à autre chose !

    Yohann Duval

    lundi 8 avril 2013

    POUR DOMINIQUE BAERT, JEROME CAHUZAC EST LE "MEILLEUR" DES SOCIALISTES

    Le P.S. aurait-il perdu la tête ? C'est ce que l'on peut se demander à la lecture de l'entrevue accordée par Dominique Baert, le maire socialiste de Wattrelos, à Nord Éclair. Concernant les déboires judiciaires de Jérôme Cahuzac, qu'il considère comme un "excellent ministre du budget", il y affirme sans états d'âme : "Il reste le meilleur d’entre nous".


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    Cette déclaration est critiquable tant sur la forme que sur le fond.

    Sur la forme d'abord, parce qu'il paraît impensable de faire d'un ancien ministre du budget qui a reconnu avoir fraudé le fisc un exemple pour quiconque. Déplorer ou condamner cette attitude et réclamer que nos élus soient irréprochables, ce n'est pas se livrer à un quelconque "lynchage". C'est faire preuve du plus élémentaire bon sens. La lutte contre la fraude fiscale est un impératif, et l'exemple doit venir d'en haut. Le président de Debout La République, Nicolas Dupont-Aignan, remettra d'ailleurs prochainement un rapport parlementaire rédigé avec le député communiste Alain Bocquet. Ils proposeront de nouvelles mesures pour lutter contre un fléau qui coûte à la France plusieurs dizaines de milliards par an.

    Sur le fond, considérer que Jérôme Cahuzac était un "excellent" ministre du budget alors qu'il a accepté d'appliquer avec zèle la politique d'austérité imposée par Bruxelles et Berlin est une erreur d'analyse manifeste. Les choix du gouvernement ont tué la croissance, provoqué une hausse du chômage sans précédent et entraîné un dérapage budgétaire. Comme en Grèce, en Espagne ou au Portugal, cette politique de coupes sombres et de hausses d'impôts nous mène tout droit à la récession. Difficile de dire de quelqu'un qui conduit doucement mais sûrement son pays à la ruine qu'il est un "excellent ministre" !

    Si, comme Dominique Baert l'affirme, Jérôme Cahuzac est le "meilleur" des socialistes, il ne fait que prouver que les Français doivent plus que jamais se débarrasser lors des prochaines élections de ce parti à la morale douteuse qui mène une politique suicidaire.

    Yohann Duval