Jeudi dernier, c’est M. Ayrault qui s’est rendu à Arras, dans la région Nord-Pas de Calais pour nous parler de transition énergétique. Voyant les municipales arriver à grand pas et dans une période d’extrême tension avec EELV dont le leader lui avait posé un ultimatum, le gouvernement a décidé de miser sur un projet d’économie d’énergie dans l’habitat pour reconquérir une région où le FN progresse à vue d’œil.
Concrètement, il s’agissait d’inaugurer l’un des 450 points d’information qui ont été mis en place à l’occasion de cette initiative du gouvernement. Des rénovations plus respectueuses de l’environnement devraient donc être prises en charge jusqu’à 80% par l’État voire 100% avec les collectivités locales pour les ménages. Pour les autres, un crédit d’impôt ou un prêt à taux zéro seraient accordés. L’objectif est fixé à 500 000 rénovations d’ici 2017.
D’abord, force est de constater qu’aucune modalité restrictive n’apparaît dans cette initiative du gouvernement. Pourtant, chacun est conscient de la farce que représentent les écoquartiers : des HLM repeints en vert où l’on s’est contenté d’installer des bouches d’aération et de faire appel à un paysagiste pour disséminer quelques arbres donnant l’impression qu’il y fait meilleur vivre.
Un tel flou est d’autant plus inacceptable que le gouvernement vient de statuer sur le maintien d'une énième taxe qui sera repeinte en vert afin d'«encourager les comportements vertueux sur le plan environnemental». Autant dire que le paradoxe est des plus ahurissants : le contribuable assurera une meilleure prospérité de son pays en continuant de creuser le trou abyssal de sa dette ! Car, comme chacun le sait, continuer de faire ainsi les poches au contribuable français, c'est autant moins de pouvoir d'achat donc d'argent investi dans la production de richesses.
Mais, peut-être que si la commission européenne n’avait pas décidé d'ouvrir le marché des panneaux solaires à la Chine en août dernier en optant pour des droits de douane dérisoires sur des quotas qui le sont tout autant, la donne aurait déjà changée, du moins quant à la transition écologique ?
Comme si l’Allemagne avait attendu le feu vert de l’Union Européenne pour être à la pointe de l’innovation technologique en matière d’isolation d’habitat ou de maraîchage biologique…
A Debout La République, nous ne cessons de le dire : Il est temps que la France cesse d’être mise sous perfusion par une Union Européenne de plus en plus dictatoriale et achetée par les lobbys et reprenne sa souveraineté pour relocaliser l’emploi et ainsi être à même de se donner les moyens d’une vraie politique de santé publique. Ce projet serait d'autant plus de bon sens qu'il favoriserait les circuits-courts.
Alice VILLAIN
Concrètement, il s’agissait d’inaugurer l’un des 450 points d’information qui ont été mis en place à l’occasion de cette initiative du gouvernement. Des rénovations plus respectueuses de l’environnement devraient donc être prises en charge jusqu’à 80% par l’État voire 100% avec les collectivités locales pour les ménages. Pour les autres, un crédit d’impôt ou un prêt à taux zéro seraient accordés. L’objectif est fixé à 500 000 rénovations d’ici 2017.
D’abord, force est de constater qu’aucune modalité restrictive n’apparaît dans cette initiative du gouvernement. Pourtant, chacun est conscient de la farce que représentent les écoquartiers : des HLM repeints en vert où l’on s’est contenté d’installer des bouches d’aération et de faire appel à un paysagiste pour disséminer quelques arbres donnant l’impression qu’il y fait meilleur vivre.
Un tel flou est d’autant plus inacceptable que le gouvernement vient de statuer sur le maintien d'une énième taxe qui sera repeinte en vert afin d'«encourager les comportements vertueux sur le plan environnemental». Autant dire que le paradoxe est des plus ahurissants : le contribuable assurera une meilleure prospérité de son pays en continuant de creuser le trou abyssal de sa dette ! Car, comme chacun le sait, continuer de faire ainsi les poches au contribuable français, c'est autant moins de pouvoir d'achat donc d'argent investi dans la production de richesses.
Mais, peut-être que si la commission européenne n’avait pas décidé d'ouvrir le marché des panneaux solaires à la Chine en août dernier en optant pour des droits de douane dérisoires sur des quotas qui le sont tout autant, la donne aurait déjà changée, du moins quant à la transition écologique ?
Comme si l’Allemagne avait attendu le feu vert de l’Union Européenne pour être à la pointe de l’innovation technologique en matière d’isolation d’habitat ou de maraîchage biologique…
A Debout La République, nous ne cessons de le dire : Il est temps que la France cesse d’être mise sous perfusion par une Union Européenne de plus en plus dictatoriale et achetée par les lobbys et reprenne sa souveraineté pour relocaliser l’emploi et ainsi être à même de se donner les moyens d’une vraie politique de santé publique. Ce projet serait d'autant plus de bon sens qu'il favoriserait les circuits-courts.
Alice VILLAIN
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