Dunkerque, rue Poincaré, un soir de Mars 2012. Quatre mineurs de 14 à 16 ans entraînent un homme de 18 ans dans une cave. Ils lui font subir pendant plusieurs heures de terribles sévices. Coups, brûlures, lacérations... la victime ressort vivante de cet enfer, mais psychologiquement détruite.
Les 4 criminels sont retrouvés. Le chef d'accusation résume à lui seul la gravité des faits reprochés : "actes de torture et de barbarie". Les agresseurs ne montrent pourtant aucune empathie au cours de leur détention. L'un des meneurs, "présentant une réelle dangerosité" agresse un policier. Il crache et insulte la victime avant la confrontation dans le bureau du juge. Un autre rédige pendant ce temps un "mandat d'arrêt de mort" à destination du survivant.
Mercredi dernier, le tribunal des enfants a rendu son verdict : la plus lourde peine se résume à 3 ans de prison, dont 18 mois avec sursis. Tous les prévenus sont ressortis libres de l'audience. Affaire classée. À la lecture de cette histoire, qui peut encore considérer qu'il n'y a rien à redire sur le fonctionnement de la justice de notre pays ?
Il ne s'agit là que d'un "fait divers" comme il en existe des dizaines. Chaque jour, des criminels potentiellement dangereux sont condamnés à des peines dérisoires, quand ils ne sont pas tout simplement relâchés. Chaque jour, nos concitoyens excédés se demandent pourquoi l'État ne remplit plus son rôle le plus élémentaire, celui de protéger la population.
Cette situation n'est plus tenable. Depuis des années, Debout La République se bat pour mettre un terme au laxisme ambiant et pour modifier des lois inadaptées à la réalité d'aujourd'hui. L'âge ne peut être un prétexte pour échapper à une condamnation juste dans des cas aussi graves. Et quand un juge condamne à de la prison ferme, il doit y avoir exécution de la peine.
Les solutions existent pour rendre à l'État sa nécessaire autorité : construction de nouvelles places de prison, fin des remises de peines automatiques, renforcement des peines planchers pour les récidivistes, véritable perpétuité pour les criminels les plus dangereux... en Février dernier, Nicolas Dupont-Aignan avait d'ailleurs remis au ministère de la justice un rapport détaillant nos solutions pour rendre aux Français un système judiciare ferme mais juste.
Sans cette réforme majeure, la France se condamne à l'impuissance. Elle se condamne également à voir une population ulcérée se radicaliser, au point de se faire justice elle-même. Aucun républicain digne de ce nom ne peut accepter de voir l'État démissionner. Il faut changer de cap, et vite !
Yohann Duval
Mercredi dernier, le tribunal des enfants a rendu son verdict : la plus lourde peine se résume à 3 ans de prison, dont 18 mois avec sursis. Tous les prévenus sont ressortis libres de l'audience. Affaire classée. À la lecture de cette histoire, qui peut encore considérer qu'il n'y a rien à redire sur le fonctionnement de la justice de notre pays ?
Il ne s'agit là que d'un "fait divers" comme il en existe des dizaines. Chaque jour, des criminels potentiellement dangereux sont condamnés à des peines dérisoires, quand ils ne sont pas tout simplement relâchés. Chaque jour, nos concitoyens excédés se demandent pourquoi l'État ne remplit plus son rôle le plus élémentaire, celui de protéger la population.
Cette situation n'est plus tenable. Depuis des années, Debout La République se bat pour mettre un terme au laxisme ambiant et pour modifier des lois inadaptées à la réalité d'aujourd'hui. L'âge ne peut être un prétexte pour échapper à une condamnation juste dans des cas aussi graves. Et quand un juge condamne à de la prison ferme, il doit y avoir exécution de la peine.
Les solutions existent pour rendre à l'État sa nécessaire autorité : construction de nouvelles places de prison, fin des remises de peines automatiques, renforcement des peines planchers pour les récidivistes, véritable perpétuité pour les criminels les plus dangereux... en Février dernier, Nicolas Dupont-Aignan avait d'ailleurs remis au ministère de la justice un rapport détaillant nos solutions pour rendre aux Français un système judiciare ferme mais juste.
Sans cette réforme majeure, la France se condamne à l'impuissance. Elle se condamne également à voir une population ulcérée se radicaliser, au point de se faire justice elle-même. Aucun républicain digne de ce nom ne peut accepter de voir l'État démissionner. Il faut changer de cap, et vite !
Yohann Duval
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