samedi 18 mai 2013

PIERRE DUBOIS, OU COMMENT LE PS PROSPERE SUR LA MISERE HUMAINE

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C'est de notoriété publique : Roubaix peut aisément être considérée comme la zone la plus sensible du département du Nord. Pour comprendre les fondements de ce constat, il faut remonter une quinzaine d'années en arrière, avec la fameuse affaire du gang de Roubaix : Lionel Dumont et Christophe Caze s'enrôlent pour libérer leurs "frères" bosniaques de l'emprise serbe. Récemment convertis à l'Islam radical, ils ont répondu à l'appel des djihadistes à faire front à ce qui était en fait une énième manipulation des puissances américaines en vue de détourner un de leurs pions de la Russie en semant le trouble en Bosnie. A leur retour, fascinés par le grand péril terroriste, ils firent régner la psychose à Roubaix avec diverses tentatives de braquage ainsi que des attaques de policiers au lance-roquette. Cet amateurisme aurait pu être risible s'il n'avait pas été symptomatique d'un mal enraciné : une recrudescence de l'islamisme. En effet, il suffit de se rappeler l'affaire du Quick hallal de 2010 ou encore les propos récents du trésorier de la mosquée de Roubaix quant à sa vision de l'application de la charia en France pour s'apercevoir que Roubaix est sur la mauvaise pente.
Et pour cause, le phénomène de ghéttoïsation ayant fait de cette ville le Chicago local au cours des trente dernières décennies ; les primo-arrivants, d'origine maghrébine pour la plupart, ont pu s'installer massivement grâce à une structure d'accueil des plus généreuses dirons-nous, faisant ainsi fuir les populations européennes. Les recensements catégoriels étant prohibés, il est impossible d'établir dans ce contexte des statistiques exhaustives donc fiables mais les "regards" expérimentés des gens de terrain, à l'appui de la configuration des quartiers riches, pauvres et intermédiaires, laissent supposer que les Maghrébins (au sens "ethnique" du terme) pourraient représenter au moins 50% des roubaignots.
Ajoutez à cette concentration ethnique le désoeuvrement économique d'une ville dont les dirigeants n'ont pas su innover après l'effondrement du textile de l'empire Jean Prouvost en 1980, et vous obtiendrez une recrudescence du communautarisme faisant de Roubaix une zone de non-droit. En effet, dans le chaos culturel et social, autant dire que les lois en vigueur ne sont plus celles d'une République une et indivisible, mais celles de la débrouillardise, de la délinquance et de la violence.

Et cela ne risquera certainement pas de changer si Pierre Dubois rempile pour un second mandat ! En effet, l'actuel maire PS fait du clientélisme son cheval de bataille pour 2014. Dans le dernier article de son blog, sentant le vent tourner quant à la politique d'austérité menée par son président, il va jusqu'à défendre le droit de vote des étrangers et ce, à partir de 16 ans !
Quoi de plus naturel, quand les classes moyennes se sont détournées de vous et qu'on est à la tête d'une commune où le regroupement familial se pratique à une échelle industrielle ?
C'est que Pierre Dubois, en bon socialiste de la première heure, sait s'adapter : l'hérésie multiculturelle rapporte bien plus gros que de répondre aux préoccupations économiques de ses concitoyens et d'oeuvrer à rétablir de l'ordre et de la cohésion sociale au sein de leur vie en communauté !
Ce qui d'ailleurs en dit long sur le point de non-retour démographique que la ville de Roubaix est en train de franchir...

Alice VILLAIN

jeudi 9 mai 2013

"JOURNEE DE L'EUROPE" : LA PROPAGANDE EUROPEISTE... A NOS FRAIS

Jeudi 9 Mai, c’est la «journée de l’Europe», nous dit-on. L’occasion rêvée pour tous les européistes de réciter leur catéchisme sur «l’Europe de la paix» qui nous «protège». Cette Europe à laquelle les peuples, qui s’en écartent de plus en plus, ne comprennent décidément rien. Heureusement que nos «élites» sont là pour nous montrer la voie ! Pour ces braves gens, louer les bienfaits de l’UE, cela n’a littéralement pas de prix.


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Prenez Patrick Kanner, le président socialiste du conseil général du Nord. Il vient de nous envoyer le dernier numéro de son magazine maison, intitulé sobrement «Nord, le département». Pour l’édition du mois de Mai, la couverture nous présente un homme arborant fièrement un t-shirt aux couleurs de l’UE, sous une chemise blanche à la BHL. À ses côtés, un titre choc : «l’Europe booste le Nord».

Dans son éditorial, le président du CG du Nord nous invite à «célébrer l’Europe, ses réalisations, ses symboles». Il y affirme même que «l’Union Européenne, comme vous le lirez, fait beaucoup pour le Nord». Magnifique ! Pour un peu, nous serions prêts à chanter l’hymne à la joie, à genoux devant une statue de Jean Monnet.

Sauf que notre doux rêveur ne semble lui-même pas croire à ce qu’il raconte. Il admet que «le contexte, pourtant, ne pourrait pas s’y prêter» et que «certaines décisions peuvent paraître parfois distantes des réalités». Le taux de chômage record dans la zone euro, la jeunesse sacrifiée, lamontée des tensions entre nations ou encore la mise au pas des États par des traités toujours plus intrusifs et contraignants auraient donc pu franchir les murs épais de la tour d’ivoire dans laquelle Patrick Kanner s'est réfugié ?

Le dossier sur les aides de l’Europe vaut lui aussi le détour : nous y apprenons que l’Europe nous trouve du travail, qu’elle finance nos collèges, qu’elle rend le Nord «fort et dynamique», et que les nordistes ont «besoin de ses financements». Le lecteur ne peut qu’en conclure que sans l’UE, nous serions totalement désemparés. Mais il peut aussi se poser une question : d’où viennent ces fameux financements dont l’UE nous abreuve si généreusement ?

À cette interrogation, il n’obtiendra pas de réponse, tout simplement car l’utilité de l’UE serait sérieusement remise en cause si le document abordait ce point précis. En effet, les subventions de l’UE ne tombent pas du ciel : elles viennent du budget de l’UE. Et le budget de l’UE est lui-même abondé par les États membres : la France verse ainsi aux alentours de 20 milliards d’euros chaque année. Combien reçoit-elle de fonds pour financer des projets, tels que ceux mentionnés plus haut ? Environ 13 milliards. En d’autres termes, nous sommes perdants à hauteur de 7 milliards d’euros. Tous les ans.

Prenons une image, pour rendre les choses plus parlantes. Vous avez un «ami», que nous appellerons José Manuel (ou Herman, peu importe). Il est le dirigeant de l’association des voisins du quartier (sans que vous ne l’ayiez jamais élu, mais c’est un autre problème). Pour faire partie de son association et l'aider à financer les projets qu’elle soutient, vous lui donnez 20 euros chaque jour. C’est cher, mais vous recevez, en contrepartie, 13 euros de sa part.

Attention, cependant : vous ne pouvez pas utiliser cette somme à votre guise ! À chaque fois que vous décidez d'utiliser 1 centime de cette cagnotte, vous devez obligatoirement mentionner que ce projet est «financé par l'association des voisins de quartier» et apposer son emblème sur tous les documents s'y rapportant. Avouez que c’est assez contraignant, et pas très rentable : ne préféreriez-vous pas financer directement vos propres projets, sans passer par l’association, utiliser la totalité des 20 euros et, de cette façon, éviter de rétribuer grassement un «ami» dont le seul objectif semble être d’abuser de votre crédulité ?

La France étant un contributeur net (comme l’Allemagne, et d’autres), lorsque vous voyez un collège «financé par l’Union Européenne» (0169:FR:PDF" target="_blank">mention obligatoire au titre du règlement 1828/2006 de la commission européenne), vous avez en réalité devant vos yeux un bâtiment construit avec l’argent de la France, c'est à dire votre argent. Celui de vos impôts. L’UE n’est pas un mécène, c’est tout au plus un intermédiaire… peu scrupuleux, qui plus est, puisqu’il n’hésite pas à se servir largement au passage et à vous utiliser pour faire gratuitement sa publicité.

Vient alors une autre question : compte tenu des milliers d’exemplaires imprimés, de la quantité de papier utilisée et des dizaines de personnes requises pour les distribuer, combien nous coûte la propagande eurobéate de Patrick Kanner ?

Yohann Duval

samedi 4 mai 2013

LE SCANDALE DALONGEVILLE, SYMPTOME D'UNE EXEMPLARITE BAFOUEE DANS LES PLUS HAUTES SPHERES POLITIQUES

Nous nous souvenons de la façon dont s'était terminé, ou plutôt écourté le mandat de M. Gérard Dalongeville à la tête de la mairie d'Hénin-Beaumont. Il avait été condamné pour faux, usage de faux, détournements de fonds, fausses factures, favoritisme, et cette liste n'est pas exhaustive.
Si tout cela a été possible, c'est qu'autour de Gérard Dalongeville gravitaient des personnalités taiseuses de ses pratiques comme Marie-Noëlle Liennemann, ancienne ministre PS, des chefs d'entreprise qui en profitaient ou même des individus fichés au grand banditisme. Et la légitimité de cette accusation ne fait d'autant pas de doute que les magistrats de la chambre régionale de la cour des comptes avaient pointé que l'ancien maire "Divers gauche" n'aurait pas pu mener son train de vie avec ses seules indemnités.
En parallèle, on saisit la raison pour laquelle la plus grande fédération du Parti Socialiste soit la fédération du Nord-Pas-de-Calais : en effet, celle-ci fut abondamment alimentée par des financements occultes maquillés en dons de militants. Pour preuve, des déplacements auraient été effectués à plusieurs reprises au Luxembourg par Claude Chopin, premier adjoint au maire de 2001 à 2008 à des fins de blanchiment d'argent.
Après avoir publié Rose mafia l'année dernière, voilà que Gérard Dalongeville réitère avec PS je t'aime Moi non plus pour répondre de ces pratiques mafieuses : celles-ci n'auraient visé qu'à servir noblement la cause socialiste et seraient donc à mettre sur le compte d'un simple manque de lucidité. Il va même jusqu'à solliciter le témoignage de François Hollande à son procès qui aura lieu le 27 mai prochain pour créditer sa démarche : le président de la République ne pouvait ignorer ce jeu de dupes, sachant qu'il était à l'époque secrétaire du Parti Socialiste et qu'il s'était rendu début 2008 à Hénin-Beaumont pour soutenir sa liste. 
Cette victimisation ne peut apparaître que comme une pathétique manoeuvre en vue des élections municipales de 2014, puisque Gérard Dalongeville avait été exclu du Parti Socialiste en 2000 : il avait par conséquent la possibilité d'exercer ses fonctions en toute indépendance. Outre le manque d'intégrité et de bonne foi de ce personnage sulfureux, on peut considérer que la moralisation de la vie politique devrait dans un premier temps s'appliquer à notre propre président de la République qui y a fait la sourde oreille des mois durant avant que l'affaire n'éclate en avril 2009. 
Après les scandales Woerth et Cahuzac, une occasion supplémentaire de rappeler qu'une moralisation de la vie politique ne pourra être effectuée par des gens qui sont à la fois juges et parties. On est donc en droit de se dire que François Hollande a persévéré en pratique comme en théorie dans la malhonnêteté en excluant de ce débat concernant pourtant la base de l'intérêt public des puissances politiques ne formant pas de groupes au sein de l'assemblée nationale. Il est urgent que l'objectivité s'y invite en y établissant la proportionnelle intégrale rompant le monopole des "élites" qui ne prêchent pas pour leurs paroisses, mais pour leurs intérêts personnels.

Alice VILLAIN

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