lundi 14 octobre 2013

JUSTICE ET FERMETÉ

Dunkerque, rue Poincaré, un soir de Mars 2012. Quatre mineurs de 14 à 16 ans entraînent un homme de 18 ans dans une cave. Ils lui font subir pendant plusieurs heures de terribles sévices. Coups, brûlures, lacérations... la victime ressort vivante de cet enfer, mais psychologiquement détruite.




Les 4 criminels sont retrouvés. Le chef d'accusation résume à lui seul la gravité des faits reprochés : "actes de torture et de barbarie". Les agresseurs ne montrent pourtant aucune empathie au cours de leur détention. L'un des meneurs, "présentant une réelle dangerosité" agresse un policier. Il crache et insulte la victime avant la confrontation dans le bureau du juge. Un autre rédige pendant ce temps un "mandat d'arrêt de mort" à destination du survivant.

Mercredi dernier, le tribunal des enfants a rendu son verdict : la plus lourde peine se résume à 3 ans de prison, dont 18 mois avec sursis. Tous les prévenus sont ressortis libres de l'audience. Affaire classée. À la lecture de cette histoire, qui peut encore considérer qu'il n'y a rien à redire sur le fonctionnement de la justice de notre pays ?

Il ne s'agit là que d'un "fait divers" comme il en existe des dizaines. Chaque jour, des criminels potentiellement dangereux sont condamnés à des peines dérisoires, quand ils ne sont pas tout simplement relâchés. Chaque jour, nos concitoyens excédés se demandent pourquoi l'État ne remplit plus son rôle le plus élémentaire, celui de protéger la population.

Cette situation n'est plus tenable. Depuis des années, Debout La République se bat pour mettre un terme au laxisme ambiant et pour modifier des lois inadaptées à la réalité d'aujourd'hui. L'âge ne peut être un prétexte pour échapper à une condamnation juste dans des cas aussi graves. Et quand un juge condamne à de la prison ferme, il doit y avoir exécution de la peine.

Les solutions existent pour rendre à l'État sa nécessaire autorité : construction de nouvelles places de prison, fin des remises de peines automatiques, renforcement des peines planchers pour les récidivistes, véritable perpétuité pour les criminels les plus dangereux... en Février dernier, Nicolas Dupont-Aignan avait d'ailleurs remis au ministère de la justice un rapport détaillant nos solutions pour rendre aux Français un système judiciare ferme mais juste.

Sans cette réforme majeure, la France se condamne à l'impuissance. Elle se condamne également à voir une population ulcérée se radicaliser, au point de se faire justice elle-même. Aucun républicain digne de ce nom ne peut accepter de voir l'État démissionner. Il faut changer de cap, et vite !

Yohann Duval

mardi 8 octobre 2013

LA FRAUDE FISCALE COMMANDITEE PAR UNE UE VENDUE AUX MULTINATIONALES ET AUX ACTIONNAIRES : STOP !

Le 2 octobre dernier, est parut le nouveau livre de Nicolas Dupont-Aignan intitulé « Les voleurs de la
république ». Cet ouvrage est le produit d’une investigation entreprise depuis près d’un an aux côtés du député du Nord Front de Gauche Alain Boquet. Elle avait pour but de dénoncer l’hérésie de la fraude fiscale en France, qui se chiffre à près de 60 milliards par an, c'est-à-dire dix fois le montant du déficit des retraites et 10% du PIB alors même qu’en parallèle un nouvel allongement de la durée de cotisation vient d’être mis place par le gouvernement et que le matraquage fiscal se poursuit avec des taxes sur tout et n’importe quoi.
Ce pillage organisé est dû en grande partie à trois démissions de l’Etat au profit d’une Europe toujours plus libérale.
D’abord, la première conséquence de l’abolition des frontières en Europe, qui laisse libre cours aux nomades du mondialisme que vénère Jacques Attali d’établir le siège de leurs multinationales dans des pays à 3% d’impôts sur les sociétés comme l’Irlande tout en continuant à s’engraisser sur le dos des peuples européens avec des marges faramineuses.
Deuxième conséquence de l’abolition des frontières en Europe, le fameux carrousel de la TVA, avec son remboursement déclaratif ou déductif sur des marchandises qui non seulement n’ont peut-être jamais existées, mais qui est proportionnel au nombre des pays européens.
Et enfin, dans un élan de solidarité, il semblerait que la France ait mis un point d’honneur à ne pas discriminer les businessmen, politiques et autres personnes du showbiz. Notre pays a opéré un verrouillage pur et simple de l’information sur les comptes de ses citoyens dont pas mal comme on le sait sont domiciliés dans des paradis fiscaux. Verrouillage également qui consiste à attribuer exclusivement la prérogative d’ouverture d’enquête pour fraude fiscale au ministère du budget : Autant dire que M. Cahuzac était juge et partie de ses pratiques !
Des solutions ? Avec son acolyte, Nicolas Dupont-Aignan en propose, et elles sont simples. La preuve, elles sont appliquées un peu partout dans le monde. Il s’agirait par exemples de remettre un système de douanier digne de ce nom aux frontières recensant les flux de circulation des marchandises afin que l’Etat puisse vérifier la validité des déclarations faites et de permettre à l’Etat de se procurer les listings des institutions financières avec lesquelles ses citoyens sont en relation.
Oui, des solutions en matière de justice fiscale existent, et il semblerait qu’en matière de bon sens politique, ce soit aussi le cas. En effet, le fait que M. Bocquet ait mis son étiquette de côté pour mener bataille aux côtés de Nicolas Dupont-Aignan prouve non seulement que nous allons bien vers une recomposition de la vie politique française qui opposera désormais les défenseurs du bien commun contre ceux du mondialisme débridé, mais que cette bataille, c’est bien Debout La République qui a vocation à en être le fer de lance en rassemblant des bonnes volontés venues de tous les horizons. Alors, que tous les nordistes qui considèrent qu’un peuple puisse faire régner la justice sociale sur son lieu de vie sans demander son avis à Viviane Reding fassent comme Alain Bocquet : Qu’ils nous rejoignent !

Alice VILLAIN