lundi 10 juin 2013

"NOUS ALLONS RESSUSCITER POLITIQUEMENT CETTE IDEE ETERNELLE DE PATRIOTISME"

C'était pas plus tard qu'il y a une semaine en Haute-Normandie. Nous étions réunis pour soutenir la liste menée par Brigitte Brière pour le Nord-ouest en vue des élections européennes de 2014. Entre débats, grillades, nature et temps ensoleillé, ce fut une journée enrichissante et conviviale. L'occasion de se rencontrer pour que la France libre que nous voulons soit bâtie sur du solide : une cohésion des patriotes qui demain redeviendra cohésion nationale, celle-ci s'étiolant chaque jour davantage dans l'indivualisme ambiant ainsi que la perte de valeurs et de codes communs, ciments de la citoyenneté.
Car il s'agit d'un projet ambitieux que nous portons là : Pas celui du chauvinisme qui divise ni d'une fureur se revendiquant de Robespierre, celui du patriotisme tranquille. Celui d'un Etat ayant retrouvé assez foi en la France pour dire "non" dans une saine colère à ce qui s'oppose à l'intérêt de son propre peuple. Pour cela, il est donc bien question de reconstruire une République qui soit armée pour relever les défis toujours plus nombreux et complexes de demain, tant sur le plan économique avec la globalisation que de l'innovation écologique, qui en est la conséquence légitime. Ces armes de choc, les voici : S'extraire d'une mise sous tutelle programmée par une Europe des lobbyistes et des marchés financiers, refuser la dérégulation folle de nos frontières pour protéger nos emplois et favoriser les circuits courts et enfin stopper les appels d'air à une immigration massive générant toujours plus de dumping social et de communautarisme.

En clair, vous pouvez compter sur Debout La République pour porter un message d'espoir pour la France, mais aussi pour tous les peuples européens, qui consiste à avoir l'humilité de reconnaître l'échec du fédéralisme tout en proposant avec force l'alternative pragmatique et humaniste d'une Europe des coopérations entre nations respectueuse de chacune de leurs particularités historiques et conjoncturelles. En voici la preuve en images : 
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Du beau monde avait fait le déplacement !
(Une dizaine de maires ainsi qu'un professeur à la Sorbonne)
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La fédération du Nord, naturellement de la partie !

Alice VILLAIN

dimanche 2 juin 2013

LE SENIMENT D'IMPUNITE, ENGRAIS DE LA DELINQUANCE

L’évasion spectaculaire de Rédoine Faïd de la maison d’arrêt de Sequedin à Lille n’est ni plus ni moins qu’une énième conséquence du gaucho-laxisme qui s’opère en France depuis trente ans.
En effet, bon nombre de conditions étaient réunies pour que Rédoine Faïd, pourtant dangereux de notoriété publique de par ses antécédents judiciaires, puisse commettre l’acte de prendre en otage quatre officiers de police et d’user d’explosifs dans l’enceinte d’un pénitencier.
Premièrement, il est judicieux de signaler que l’établissement de Sequedin n’est pas particulièrement adapté aux figures du grand banditisme telles que Rédoine Faïd. En effet, comment expliquer par exemple que sa capacité d’accueil soit passée de 638 à 1051 places alors même qu’il n’y a pas eu d’extension de sa superficie ? Les cellules étant surchargées, on est en droit de parler d’un tour de passe-passe qui consiste à jouer avec les chiffres pour contourner les amendes de la cour européenne des droits de l’homme.
A côté de cela, notons que Rédoine Faïd était dans le quartier commun, en « détention commune », ce qui signifie qu'il était dans une branche du bâtiment qui ne présente pas en termes de sécurité des mesures particulières. Cela implique qu’il fut plus qu’aisé pour Rédoine Faïd de se procurer le matériel nécessaire à son évasion. Ajoutons à cela le fait que l’intéressé était réputé « remarquablement intelligent », puisqu’il avait déjà fait l’objet d’une condamnation en 1999 et en 2010 et on peut considérer que ses conditions de détentions relevaient de la folie.
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Cette folie, c’est celle d’une politique laxiste menée depuis maintenant trente ans par l'UMP et le PS, qui tour à tour, en lançant des signaux de justice coulante avec la délinquance, alimentent le sentiment d’impunité. Il n’y a qu’à prendre l’exemple de la loi pénitentiaire de 2009 qui a consisté sous Nicolas Sarkozy à suspendre le principe de fouille systématique des détenus ou encore la suppression des peines planchers mise en place par Christiane Taubira. L’idéologie qui consiste à s‘opposer au « tout-répressif » part peut-être d’une bonne intention, car n’oublions pas que la délinquance n’est que le symptôme d’un mal enraciné dans une société. C’est donc bien ce mal qu’il s’agit de combattre, non des hommes, que la peine la plus lourde ne rendra pas meilleurs. Seulement à l’inverse, cette idéologie d’une pseudo modernité, d’un pseudo progressisme oublie que ne pas mettre de freins à la violence des hommes, c’est entretenir le mal qu’elle génère. Il est donc davantage question de s’interroger sur l’efficacité de ces « freins », en l’occurrence la prison, plutôt que de nier cette réalité. Or, si l’on creuse un peu, on s’apercevra que bien des méthodes peuvent être appliquées pour que l’intelligence d’un Rédoine Faïd soit utile à la société, à commencer par la destruction des barres de béton dans lesquelles il a habité, comme un rempart entre la ville du vivre-ensemble et les banlieues du chômage et de la misère culturelle, terreau du communautarisme et du culte de la violence.

Alice VILLAIN