vendredi 23 mai 2014

EUROPÉENNES : 2 DÉPUTÉS DU NORD SOUTIENNENT LES LISTES "DEBOUT LA FRANCE"

La campagne pour les élections européennes touche à sa fin. Notre tête de liste, Jean-Philippe Tanguy, n'a pas ménagé ses efforts pour porter un message d'espoir : si la France est aujourd'hui en grande difficulté, elle a tous les atouts pour se relever, à condition qu'elle retrouve le contrôle de ses frontières, de sa monnaie, de son budget et de ses lois.

Pour cela, il faut lutter, à Paris comme à Bruxelles, contre ceux qui estiment que notre pays n'a plus d'avenir et venir au contact des forces vives qui attendent un réel changement. Nous avons donc parcouru des centaines de kilomètres, rencontré des dizaines d'entrepreneurs, d'associations, de syndicalistes, d'agriculteurs, de pêcheurs... toute la diversité des professions qui font la France.

Le combat est difficile mais il doit être mené. Et dans ce combat, nous ne sommes pas seuls ! Dans notre département, pas moins de deux députés sont venus nous apporter leur soutien.

Le député gaulliste Jean-Pierre Decool, d'abord, que nous avions rencontré pour dénoncer le scandale des travailleurs détachés sur le terminal méthanier de Dunkerque, où 60% des emplois sont occupés par des salariés exploités qui ne paient pas les mêmes cotisations sociales que les employés Français.



Le député et maire de Cambrai François-Xavier Villain, ensuite, venu soutenir son ami Nicolas Dupont-Aignan, qui défend les mêmes idées que lui au niveau européen. Ce soutient faisait suite à une visite chez les routiers de Géodis, près de Bouchain, victimes de la concurrence déloyale des pays de l'Est et poussés à la démission par une hiérarchie peu scrupuleuse.


Entre d'un côté les partis du système (PS, UMP, Centristes, Verts) qui sont responsables de l'état dans lequel se trouve l'Europe d'aujourd'hui car ils ont tout voté, tout soutenu et tout abandonné, et de l'autre les extrêmes, qui sont porteurs d'une colère parfois justifiée mais stérile, il existe un chemin. C'est la raison pour laquelle nous proposons aujourd'hui aux électeurs le choix d'une rupture constructive : le choix des listes "Debout La France : ni système, ni extrêmes".

Yohann Duval

samedi 10 mai 2014

ET SI LE GOUVERNEMENT METTAIT EN OEUVRE JUSQU'AU BOUT CETTE ÉQUATION SIMPLE ET EFFICACE POUR L'EMPLOI ET LA SANTÉ PUBLIQUE ? INTERVENTION D’UN ÉTAT STRATÈGE + ACTEURS LOCAUX INNOVANTS = DÉVELOPPEMENT DURABLE

C’est une grande fierté pour Lille, le Nord-Pas-de-Calais et la France, mais aussi la preuve par A+B des bienfaits de la logique de relocalisation de l’emploi que DLR prône depuis 15 ans. 

Les groupes Areva et IDInvest ainsi que le fonds Écotechnologies géré par la banque publique d'investissement BpiFrance ont annoncé mi-avril une augmentation de capital de 15 millions d'euros de la société Nénuphar dédiée à l’éolien vertical flottant. Cette société a été fondée par Charles Smadja et Frédéric Silvert, deux lillois. Un premier prototype à petite échelle avait déjà été testé dès 2010 sur le site des Carrières du Boulonnais. Puisque le projet vient d’être validé de façon sonnante et trébuchante et si tout continue à se passer comme prévu, les premières réalisations commerciales devraient voir le jour en mer Méditerranée puis en Bretagne et en Écosse. Cette innovation a des caractéristiques plus commodes et impliquant une efficacité énergétique radicalement supérieure à ce que l’on peut connaître avec les éoliennes terrestres, quand on sait qu’il faudrait pas moins de trois fois la surface de l’Europe pour l’alimenter en énergie éolienne. Plus commodes car l’éolienne en question ne serait que de 90 mètres de haut contre plus de 100 mètres pour les éoliennes offshore traditionnelles et que son concept de flottaison ne nécessiterait qu'un faible tirant d'eau, ce qui rend son remorquage depuis la terre raisonnable en terme de logistique. Et surtout, ses pales verticales tournent autour d'un axe lui-même vertical à la façon d’un tourniquet de manège, ce qui induit une vitesse de rotation de l'éolienne adapté à la vitesse et au sens du vent. Et son système électronique d'asservissement supprimant tout risque de vibration des pales optimise encore davantage son efficacité. Tout cela semble converger vers le fait que les performances de cette éolienne 2.0 pourraient se révéler très rapidement supérieures aux autres. A noter en plus que d’après Charles Smadja : "La manipulation de cette éolienne n'a rien à voir avec les gros chantiers nécessaires au montage en mer des éoliennes classiques qui pèsent 200 tonnes ". 

Et comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, la mise en place depuis lundi de l’expérimentation de la procédure d'autorisation unique de construction des parcs éoliens et des méthaniseurs produisant du biogaz semble tomber à pic ! Cette expérience s'inscrit dans le cadre du "choc de simplification" annoncé par François Hollande et vise à remplacer toutes les autorisations existantes qui concernent les installations classées par l’environnement (ICPE) et à ramener à dix mois seulement leur instruction. De quoi faire cohabiter harmonieusement défense des enjeux écologiques liés au défrichement et à la biodiversité et progrès de l’énergie renouvelable.

Nous nous félicitons que le ministère de l’écologie et de l’énergie daigne enfin faciliter l’implantation d’installations à la fois saines pour la santé publique et l’environnement et créatrices d’emplois. Nous nous en félicitons d’autant plus que l’accélération du projet d’éolien flottant de la start-up Nénuphar parachèvera de nous donner raison sur les bienfaits de la logique de relocalisation de l’emploi que DLR défend depuis le début. A savoir que la relocalisation de l’emploi permet d’encourager les initiatives audacieuses d’une société civile qui ne soit pas enfermée dans le dogme purement mercantile qu’on appelle pudiquement « libéralisme » ou « social-démocratie ». 

Voilà une initiative qui vient en effet contredire la logique fédéraliste et libre-échangiste du PS. Non seulement parce qu’une relocalisation de l’emploi doit se coupler d’un protectionnisme économique intelligent aux frontières ainsi que d’une régulation de l’immigration pour être efficace, mais aussi parce qu’elle soulève l'enjeu majeur de l’urgence de redonner sa souveraineté au peuple : celui de donner les moyens à ce peuple de mutualiser ses efforts pour trouver les solutions aux problèmes environnementaux qui sont voués à nous préoccuper de plus en plus. Rien que cela !

Alice VILLAIN

lundi 31 mars 2014

À LILLE, CE SERA DÉSORMAIS LE BURGER QUI SERA ROI !

Alors qu'on apprenait la semaine dernière que Lille était la deuxième «grande ville» de France en matière de gaspillage d'eau juste après Nice, l'arrivée de Burger King à Lille se présente comme un deuxième choc pour toute personne ayant un minimum de conscience écologique.

En premier lieu, il y a vraiment de quoi se demander si l'arrivée de Burger King à Lille ne va pas donner lieu à ce type de phénomènes dans quelques temps. 

L'ouverture du restaurant, annoncée le 19 mars, est d'autant plus symptomatique de l'américanisation de la France que Lille compte déjà en plein centre ville trois Mc Donald's et deux Quick. Un KFC a encore ouvert ses portes le 29 octobre 2013, sans compter les restaurants à kebabs et autre Subway...

Burger King ne fait que se glisser dans la brèche de l'engouement pour les fast food. La preuve, son objectif est de passer de 350 à 400 ouvertures de restaurants en France d'ici à 10 ans, avec un horizon de 20% de part de marché dans la restauration rapide !

Après le projet Lillenium aberrant que la fédération de Debout La République Nord avait dénoncé en février dernier, force est de constater que Martine Aubry ne reculera décidément devant rien pour éponger ses dettes et faire repartir la croissance dans une ville qui compte il est vrai le taux faramineux de 20% de chômage (chiffre constaté par le comité de bassin d’emploi).

Ces objectifs sont certes louables, et même urgents quand on sait que Martine Aubry entame un troisième mandat, mais il est temps de se responsabiliser (et pas qu'avec la haute finance) et de se demander à quel prix ? Le prix, c'est donc celui de la promotion d'un mode de vie uniformisé à l'américaine, mais aussi de la malbouffe. Outre les scandales sanitaires propres aux grandes chaînes de restauration, se posent les problèmes des anti-vomitifs, des addictifs et des OGM dont sont gorgés les produits qui y sont vendus. Autant dire qu'avec une vitrine gastronomique pareille, le score satisfaisant de 11% d'EELV au premier tour des élections municipales est à interpréter comme un cri d'alerte désespéré...

Alors qu'EELV a (sans surprise) décidé de fusionner sa liste avec celle du PS après s'être vu confié un nombre de responsabilités non négligeable au sein du conseil municipal précédent avec Eric Quiquet, Lise Daleux, Dominique Plancke et Cyrille Pradal, il n'y a toujours pas lieu d'espérer quoi ce soit concernant un potentiel arrêt de la colonisation des fast food à Lille...

Pourtant, les idées ne manquent pas et pour le coup, Martine Aubry ferait bien de s'inspirer de la vidéo ci-dessous ayant été tournée pas plus loin qu'à Roubaix (à partir de 14:29), dans laquelle un restaurant agit à la fois pour la santé publique et pour l'emploi en utilisant des produits bios et locaux. Qu'on se le dise, il peut exister une croissance économique intelligente ! Alors, avant de débourser 3,4 millions d’euros au total pour Lille3000 dans une optique de démonstration de force, LMCU ferait bien de créer cette force en subventionnant des initiatives telles que celle-là pour aider les talents locaux à émerger et compenser le prix du travail de l'agriculture biologique de sorte à démocratiser le droit à une nourriture de qualité qui devrait appartenir à tous.

Alice VILLAIN